L'effectif de l'E.P.C. varie selon les saisons musicales (Une quarantaine de membres tous animés d'un commune passion : celle de chanter). En 2000, pour l'exécution de La Messe en Si de J.S.Bach, l'effectif dépasse les 80 choristes.

De 1990-1991 à 2003-2004, l'Ensemble Polyphonique est composé d'un Petit Choeur d'une vingtaine de chanteurs Ces derniers se joignent aux autres choristes de l'E.P.C. pour former le Grand Choeur. Cet effectif à géométrie variable permet d'aborder tous les styles d'oeuvre du répertoire classique du plus intimiste au plus grandiose.

Depuis sa création, l'E.P.C. participe à la vie musicale du Conservatoire de Musique de Chartres dont il a été de tout temps le partenaire privilégié.
Il anime la vie musicale de Chartres, de ses villes jumelles (Chichester, Speyer, Sakuraï...), de l'Eure-et-Loir. et participe à divers concerts en France ( Futuroscope de Poitiers, Auvergne, Quercy, Haute-Provence, etc...) et à l'étranger (Angleterre, Allemagne et Japon en 2002, par exemple.)

Après le départ de J.P. Lagard, fin 1983, plusieurs chefs président aux destinées de l’E.P.C. : Jean-Louis Négro (1984), Augustin Maillard (1985), Odile Amossé (1986), Olivier Schneebeli (1987 à 1991).
Sous l’impulsion de ce dernier, nommé depuis au Centre de Musique Baroque de Versailles, l’E.P.C. découvre le répertoire baroque et interprète Marc-Antoine Charpentier, Purcell (Didon et Enée), J.S. Bach (Passion selon Saint-Jean).
De 1991 à 1998, Philippe Frémont, professeur à l’E.N.M.D. et maître de chapelle de la Cathédrale de Chartres, dirige l’E.P.C.
Au cours de ces 7 années, il monte de nombreuses messes (Mozart, Puccini , Rossini , Schubert, Vierne), le Magnificat de J.S. Bach, le Gloria de Vivaldi , le Requiem de Fauré) , le plus souvent en collaboration avec l’Orchestre Symphonique de Chartres (Direction Fabrice Héricourt) ainsi que des œuvres contemporaines comme Itaipu de Philip Glass.
En 1997 est donné Arc-en-ciel de Remparts d’Henri Pousseur (Direction Jean Leber)

En Novembre 1998, Philippe Allée prend sa succession. Pendant deux saisons, il prépare les chanteurs de l’E.P.C. à l’étude de cet œuvre monumentale qu’est la Messe en si de J.S. Bach et monte en parallèle un original double-chœur : Dies Irae de Jean-Chrétien Bach.
La Messe en Si de J.S.Bach est donnée avec un succès retentissant le 19 mai 2000 en la Cathédrale de Chartres (Direction Didier Bouture). .
De 2001 à 2003, l’EPC met à son programme la Missa Choralis de F.Liszt, des motets et chorals de J.S Bach, des extraits de la messe de Serge Lancen, des œuvres de G. Holst, des anthems de H.Purcell, le Stabat Mater de K.Szymanowsky, des Airs d’opéras italiens et français et la messe en ré mineur d’Anton Dvorak ….
En Septembre 2003, Philippe Allée est appelé à des fonctions administratives au sein de l'E.N.M.D. Il conserve la direction du Petit Choeur, avec lequel il travaille, entre autres oeuvres, le Requiem d'André Campra.
Il a aussi l'idée originale de monter un concert-promenade dans le "Vieux Chartres" où alternent commentaires historiques de Michel Panis et pièces musicales appropriées...

La direction du Grand Choeur de l'E.P.C. est confiée à une jeune "chefe", Marie-Anne Morel. De nouvelles aventures musicales commencent... d'autant plus qu'en même temps l'Ensemble Polyphonique devient officiellement membre à part entière de l'Ecole nationale de Musique et de Danse de Chartres (avec les avantages et les inconvénients afférents).

Le premier concert, donné sous sa baguette le 15 avril 2004, connait un succès très remarqué. Il est très apprécié par un public toujours attentif au changement de direction... Le programme est habilement composé de pièces de Villa-Lobos, Vaughan-Williams, Bondeville et de "Rejoice in the Lamb" de Benjamin Britten.
En septembre 2004, Philippe Allée quitte Chartres (et l'E.P.C.) pour Argenteuil.

Marie-Anne Morel assure la direction de l'E.P.C. de Septembre 2003 à Septembre 2008, toujours soucieuse de proposer aux choristes des oeuvres originales à travailler, comme "Le déluge" de Camille Saint-Saens, les "Musicmakers" de Sir Edward Elgar, les "Vêpres solennelles d'un confesseur " de Mozart, ou "En pielagos immensos" du compositeur espagnol Antonio Soler.